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Rochefort

2015-2019 - Aide à l’inventaire et à la reconnaissance du Centre du Rail et de la Pierre de Jemelle


Type : expertises provinciales externes pour le Centre du Rail et de la Pierre

Créé en 2000, le Centre du Rail et de la Pierre de Jemelle possède une riche collection d'objets, photos, outils et documents sur l'histoire du chemin de fer local. Jemelle située à mi-distance entre Bruxelles et Luxembourg, était en effet l’un des plus importants ateliers de maintenance et d'entretien du matériel ferroviaire. Elle constituait autrefois un point de ravitaillement important en eau et en charbon et a permis de quadrupler la ppulation locale entre 1850 et 1880.

Cependant, ce centre d’interprétation ne possédait cependant ni inventaire, ni politique de gestion et d’acquisition de ses collections. La Province de Namur a donc soutenu divers projets :

  1. Une aide à l'inventaire des collections du centre, grâce à plusieurs missions confiées au Musée des Transports en commun de Wallonie (2015-2019).
  2. L'établissement d'une politique de gestion et d’acquisition des collections, par Delphine Dumont (NeoMuseo), afin d'aider à la reconnaissance du centre comme musée de catégorie C auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles (2019). 
  3. La création d'un carnet de découverte et de fiches pédagogiques par Bastien Patris et Claire Chaidron (2017-2019). Avec comme objectifs d'appuyer la demande de reconnaissance comme musée et de montrer aux écoles qu'une visite au centre peut être prolongée plusieurs semaines en classe et ce dans la plupart des matières scolaires. 
  4. La réédition de cartes postales par l'Imprimerie provinciale. 

Grâce à ces outils, le centre connait à présent de manière objective et scientifique le contenu de ses collections, l'état de conservation actuel  de celles-ci et les mesure de préservation à privilégier. Il peut aussi envisager de demander une reconnaissance comme musée par la Fédération Wallonie Bruxelles et, ainsi, obtenir un soutien financier supplémentaire pour améliorer la gestion et la présentation de ses collections.

 

2016-2017 - Valorisation de l'Archéoparc de la Malagne


Type : expertises provinciales externes pour le Syndicat d'initiative de Rochefort et l'Archéoparc de la Malagne

L'Archéoparc de la Malagne accueille les vestiges fouillés d'une des plus grandes villas romaines du nord de la Gaule. L’ensemble classé comme site est formé par les vestiges de la villa romaine dite "de Malagne" ou "Neufchâteau" et de ses dépendances ainsi que des terres de pierrailles, situées près de la villa. Le site présente non seulement un intérêt archéologique mais aussi un intérêt paysagernaturel  et agro-rural (par ses vergers et animaux d'espèces anciennes) plus méconnu. Certaines zones sont ainsi protégées en réserve naturelle, zone Natura 2000 et zone d’intérêt biologique.

  • Intégration d’œuvres d’art contemporaines au coeur du site archéologique

En 2016, suite l'abattage d'un chêne de l'Archéoparc, pour raisons de sécurité, la Province de Namur a soutenu financièrement un projet de réalisation et d'intégration d'oeuvres contemporaines. À partir de l'arbre abattu, l’artiste Xavier Rijs a ainsi créé une dizaine d’œuvres d’art en bois qui forment aujourd’hui un parcours créatif et valorisent le site gallo-romain sous un regard neuf.

  • Aide aux développements d’outils de gestion touristique et culturel de l’Archéoparc 

La Province de Namur a également financé, à la même période, une première réflexion pour le développement d’outils de gestion touristique et culturel dans une perspective de pérennisation de l'Archéoparc. Une "feuille de route" a ainsi été établie par Benoit Fondu (Fondu Landscape Architects) et a présenté des pistes pour améliorer l’identité du site, ses valeurs et son ancrage.

À court terme, cette première réflexion a permis d’améliorer la déambulation des visiteurs de l'Archéoparc ainsi que la gestion du site de manière générale. À moyen et long terme, cette mission doit permettre de développer un projet global à présenter aux instances régionales ou autres mécènes. 

Cette expertise a également mis en évidence l'existence d'une vision collective pami les équipes de l'Archéoparc. Sous la coordination du Préhistomuseum de Ramioul, une journée de réflexion avec l’ensemble des parties prenantes du site a donc été mise sur pied en vue de définir les objectifs et les valeurs de l’Archéoparc pour le développement du site tant en hard (éléments physiques) qu’en soft (offres et services). 

2016 - Expertise de la chapelle Notre-Dame de Lorette


Type : partenariat Province-Communes (phase 2) - soutien à la restauration du patrimoine matériel

Située au sommet d’un versant abrupt dominant la Lhomme, la chapelle Notre-Dame de Lorette est un lieu de pèlerinage. On y accède par une belle allée de tilleuls. Son plan est constitué d’un chœur rectangulaire du 17e siècle et d’une nef classique de plan carré, ajoutée au 18e siècle. La toiture en bâtière est dominée par un joli clocheton coiffé d’un dôme et d’une croix. Les murs en moellons de calcaire  sont percés de fenêtres à linteau bombé et clé sur montants harpés. On pénètre à l’intérieur par une porte sculptée d’un soleil rayonnant et de balustres (17e siècle) de grande qualité esthétique.

La chapelle Notre-Dame de Lorette, monument classé, a été fermée en septembre 2014 pour des raisons de sécurité. Le plafond de la nef menaçait de s’écrouler suite à des fissures dans les stucs et au mauvais état des poutres. Commandée par la Province de Namur, l’expertise sanitaire, réalisée par l'architecte Georges Durieux, a permis de donner quelques orientations et conseils techniques et administratifs pour la bonne suite du projet, que ce soit dans le cadre d’obtentions d’autorisations et/ou de la réalisation du cahier des charges.

Suite à cette étude, la chapelle a pu être restaurée grâce au soutien financier de la Région Wallonne pour les monuments classés et être rouverte au public après son inauguration, le 15 août 2017

2017-2019 - Reconnaissance du pèlerinage Notre-Dame de Foy


Type : expertises provinciales externes pour l'Administration communale de Rochefort

Créé en 1626, le pèlerinage de Notre-Dame de Foy est l’un des grands pèlerinages encore actifs en Wallonie. Plus de 3 000 personnes assistent au départ de la procession à Rochefort, à son arrivée à Foy-Notre-Dame (Dinant) et à son retour dans l’église de Rochefort. Ce pèlerinage présente donc un grand intérêt et mériterait une reconnaissance comme "patrimoine immatériel" par la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). 

Afin de soutenir le projet, la Province de Namur a engagé l'historienne Isabelle Parmentier (UNamur) pour la réalisation de recherches historiques et patrimoniales (notamment au sein des archives communales). Puis, l'historienne de l'art Emmanuelle Nsunda, diplômée d’un certificat interuniversitaire en patrimoine culturel immatériel, pour la constitution d'un dossier de reconnaissance (2017) et sa modification (2019-2020). L'objectif étant de préserver, pérenniser et promouvoir ce pèlerinage historique. 

2019 - Expertise du sépulcre et du calvaire du site de Notre-Dame de Lorette


Type : partenariat Province-Communes (phase 3) - soutien à la restauration du patrimoine matériel

Sur le même site que la chapelle Notre-Dame de Lorette, se trouvent un calvaire, érigé en 1819 et le Saint-Sépulcre, une grotte artificielle creusée dans le rocher, sous le calvaire. Les parois du Saint-Sépulcre sont couvertes de dalles gravées de blasons martelés et d'un long chronogramme en latin. Au fond,se trouve une copie du Christ gisant. Cette cavité accueillait également une "mise au tombeau" constituée des statues du Christ, de la Vierge et de Saint Jean, en chêne, des 16e et 17e siècles. Étudiées par l'Institut Royal du Patrimoine artistique (IRPA) en 1965, elles ont, depuis lors, été retirées de la grotte pour être placées dans un lieu sûr mais non public. Le Christ du calvaire a, quant à lui, été restauré par la Fondation Roi Baudouin.

Suite à la restauration de la chapelle Notre-Dame de Lorette en 2017 (voir ci-dessus), la commune de Rochefort souhaitait restaurer et valoriser le reste du site, à savoir le calvaire et le Saint Sépulcre, dans un triste état également. Afin de mener à bien ce projet, la Province de Namur a apporté son soutien en commandant quatre études :

  1. Une étude sanitaire du calvaire et du Saint-Sépulcre, réalisée par l'architecte Georges Durieux (2018).
  2. Une étude paysagère du site complet (l’Allée des Tilleuls, le calvaire, la Chapelle Notre-Dame-de-Lorette et le Saint-Sépulcre) menée par le bureau Éole (2018).
  3. Une étude stylistique, historique et sanitaire des statues en bois polychromé du site, confiée à la restauratrice Fanny Cayron (2019).
  4. Une étude 3D photogrammétrique, par la Cellule topo-atlas de la Province de Namur (2019).

Ces études ont permis de se documenter sur le calvaire, le Saint Sépulcre et ses statues mais également de préparer et de proposer des orientations pour une restitution patrimoniale et paysagère du site.

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