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Yvoir

2015 - Étude et requalification de l'île d'Yvoir


Type : partenariat Province-Communes (phases 1 et 2) - soutien à la qualité paysagère des espaces publics

L’île d’Yvoir, comme la plupart des îles mosanes, avait une vocation agricole jusqu’au 20e siècle. Ces parcelles étaient exploitées comme oseraies, étaient plantées de saules et servaient aussi de pâturage. Au tournant du premier tiers du 20e siècle, la partie sud de l’île perd sa vocation agricole au profit d’un développement touristique. C’est d’abord une escale pour les bateaux-mouches sur la Meuse dans les années 1900, puis s’y développent des activités nautiques et de plein air. Ces activités continuent avec succès après la deuxième guerre mondiale jusque dans les années 1970-80. C’est aujourd’hui la seule île de Meuse encore exploitée  au niveau touristique. La partie au nord de l’île tend à une destinée inverse en devenant plus « naturelle ». Exploitée au 20e siècle pour la sylviculture, la nature y a repris davantage ses droits. Au 21e siècle, cette partie de l’île  est passée sous protection « Natura 2000 ». 

Afin d'étudier une potentielle requalification de l'ile, la Province de Namur a financé deux études préalables à la demande de l'Administration communale d'Yvoir.

  1. Une étude historique (par Laurence Ancion) sur l’évolution de l’île et son développement touristique depuis le début du 20e siècle.
  2. Une étude paysagère (par Benoit Fondu), faisant le bilan de la situation par une analyse SWOT : strengths (forces), weaknesses (faiblesses), opportunities (opportunités), threats (menaces). Cette étude a permis de dégager des lignes directrices pour le développement qualitatif du site et de ses abords ainsi que des conseils d’aménagements de l’île (plaine de jeux, berges, espaces touristiques et boisés), de la voirie, de l’accès par bateau, de l’identité du site, … Elle a également identifié certains problèmes, en particulier celuie des oies bernaches. Une espace invasive qui dénaturait les pelouses et les berges.

Suite à ces deux études, la Province de Namur a financé une partie des aménagements proposés. Ce soutien financier a inclu :

  • Le défraiement d’un auteur de projet : le bureau Gualducci Romuald.
  • Les travaux d’aménagement de la plaine de jeux.
  • La mise en place de barrières et d’un dispositif anti-oies.

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